Lorsqu’un patient est identifié comme un donneur d’organes potentiel, des décisions thérapeutiques importantes sont à prendre.
Les lésions muqueuses dues au stress dans l’appareil gastro-intestinal supérieur, en lien avec une hémorragie cliniquement significative, sont relativement rares.
Une pneumonie sévère acquise en milieu extra-hospitalier (sCAP) nécessite, dans la plupart des cas, un traitement en soins intensifs.
La définition actuelle du sepsis place la réponse de l’hôte et la défaillance viscérale au premier plan. Outre le mécanisme de défense immunitaire, il se produit une réponse au stress des organes parenchymateux.
L’identification et le test de résistance des bactéries et champignons dans le sang sont des éléments clés du diagnostic du sepsis.
Lorsque des patients atteints d’une défaillance multi-viscérale ou de sepsis ne répondent pas suffisamment à un traitement anti-infectieux ou lorsqu’aucune cause infectieuse n’est identifiée, ces patients pourraient avoir développé un syndrome hyperinflammatoire:
L’utilisation restrictive des carbapénèmes est un objectif qui peut mettre le patient en danger en raison du spectre d’action insuffisant des antibiotiques employés à la place.
L’encéphalopathie associée au sepsis (EAS) est due à une dysfonction cérébrale dans le cadre d’un sepsis, dont on ne connaît pas entièrement la cause à ce jour.
Dans le choc septique, les modifications métaboliques provoquent un collapsus cardiovasculaire et ainsi un déséquilibre potentiellement mortel entre l’approvisionnement et le besoin en oxygène.
Selon l’image que l’Europe centrale se fait de la médecine britannique, les patients de plus de 65 ans ne recevraient pas de transplantation d’organe, que ce soit dans une situation aiguë ou chronique.
Une hypothermie thérapeutique lors d’un traumatisme cranio-cérébral a un effet extrêmement protecteur pour le cerveau dans les expérimentations animales. Ainsi, dans le cadre d’une lésion cérébrale et d’une ischémie focale expérimentales, l’ampleur de la lésion a fortement diminué et le pronostic fonctionnel s’est largement amélioré.
Les directives actuelles recommandent l’utilisation de la compression pneumatique intermittente (CPI) à des fins de prévention mécanique des thromboses chez les patients en soins intensifs.
La baisse du débit cardiaque et un trouble simultané de la distribution du flux sanguin au niveau microcirculatoire sont souvent la cause d’une défaillance multiviscérale par la suite. La microcirculation fait le lien entre les paramètres circulatoires microhémodynamiques mesurables et les tissus à approvisionner.
En présence d’agents pathogènes inconnus, des antibiotiques à large spectre à des concentrations aussi élevées que possible sont nécessaires sur le site d’action afin de couvrir un spectre aussi large que possible de germes potentiels.
Une grande partie des patients en état septique traités dans une unité de soins intensifs souffrent d’une insuffisance rénale aiguë (AKI). Chez ces patients, la nécessité d’un traitement de substitution rénale est largement supérieure à celle en l’absence de sepsis.
La transfusion de sang étranger reste l’une des plus importantes composantes du traitement de l’anémie aiguë, qui peut survenir dans le cadre de traumatismes, d’hémorragies gastro-intestinales aiguës ou d’opérations provoquant une importante perte de sang.
La possibilité d’épuration extracorporelle du CO2 a été étudiée dans la pratique clinique dès les années 1980. Des dispositifs sans pompe étaient alors utilisés, dans lesquels la membrane d’échange gazeux tirait parti de la différence de pression artério-veineuse.
L’Homme moderne est bien moins actif que ses ancêtres. Les médias tels que la télévision, l’ordinateur et une motorisation croissante contribuent à une activité physique toujours plus faible et une prise de poids galopante.
Malgré les nombreux progrès réalisés sur le plan diagnostique et thérapeutique, le choc cardiogénique (CC) reste un tableau clinique aigu engageant le pronostic vital et associé à une mortalité toujours aussi élevée, que ce soit en soins intensifs ou à l’hôpital.
La réponse pathologique de l’hôte et la dysfonction organique qui en résulte figurent au centre de l’approche actuelle du sepsis. En réalité, les patients ne décèdent pas des suites directes de l’infection, mais plutôt de la réponse inflammatoire excessive et systématique de l’organisme.
Chez les patients en état critique, un choc, des pathologies inflammatoires systémiques et/ou des médicaments peuvent considérablement modifier le déroulement et la dynamique de la réponse «naturelle» au stress.
La décontamination digestive sélective (DDS) ou la décontamination oropharyngée sélective (DOS) est une mesure de prévention des infections chez les patients en soins intensifs qui est établie dans tous dans les pays germanophones.
Réduire la fièvre ou ne pas la réduire? La question ne devrait même plus se poser. Dans une méta-analyse de 2018, une réduction active de la fièvre n’a eu aucune incidence sur la mortalité.
932 272 personnes sont décédées en Allemagne en 2017, dont environ la moitié au cours d’un séjour hospitalier. Au sein de l’hôpital, c’est au service de soins intensifs que la grande majorité des patients a perdu la vie. Lorsqu’une personne est traitée en soins intensifs, ses proches font face à d’énormes défis.
Le sepsis est la cause la plus fréquente d’atteinte rénale aiguë chez les patients en état critique, puisqu’il représente 70% des cas. Environ 20% des patients en soins intensifs ont besoin d’un traitement de substitution rénale (TSR), soit quatre fois plus que la moyenne.
La définition d’un bas débit cardiaque se base sur une valeur entre <2,4 l/min/m2 et 2,2 l/min/m2, bien qu’on ne sache pas précisément à partir de quelle valeur un index cardiaque doit être considéré comme normal. Une étude menée sur des patients sans problème cardiaque a démontré un vaste éventail de valeurs.
En 1980 fut décrit un traitement à haute dose d’un délirum post-opératoire par l’halopéridol. Cette substance appartient aujourd’hui au répertoire standard de la médecine intensive. Il semble indétrônable en raison de sa disponibilité parentérale et représente ainsi le neuroleptique privilégié en cas de troubles du passage gastro-intestinal.
La prophylaxie médicamenteuse de l’ulcère de stress à l’aide d’inhibiteurs de la pompe à protons ou d’antihistaminiques H2 appartient depuis des années aux mesures thérapeutiques de base en soins intensifs. On justifie cette prévention par le fait que presque tous les patients traités en soins intensifs présentent un ou plusieurs facteurs de risque établis d’une hémorragie gastro-intestinale supérieure.
Depuis quelques années, l’individualisation du traitement est devenue le maître mot de la médecine intensive. Rétrospectivement, il convient de se demander pourquoi on a par le passé traité des maladies plutôt que des malades, c’est-à-dire des individus. On a aujourd’hui beaucoup de mal à comprendre pourquoi le patient, dans toute sa spécificité individuelle, n’a pas toujours été au centre du traitement.
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