Les traitements extracorporels améliorent-ils la survie en cas d’insuffisance hépatique?

Au cours des 20 dernières années, la fréquence des insuffisances hépatiques observées à l’admission aux soins intensifs est passée de 2-3% à près de 10%. Désormais, un patient sur cinq souffre d’une insuffisance hépatique au cours de son séjour aux soins intensifs.

Une insuffisance hépatique aiguë fait référence à une atteinte primaire, pouvant notamment être due à une intoxication au paracétamol ou une hépatite B virale. Dans le domaine des soins intensifs, l’insuffisance secondaire dans le cadre d’une défaillance multiviscérale est bien plus fréquente. En principe, tout organe peut être touché. L’organe supplémentaire le plus souvent atteint est le rein.