Chez les patients en état critique, un choc, des pathologies inflammatoires systémiques et/ou des médicaments peuvent considérablement modifier le déroulement et la dynamique de la réponse «naturelle» au stress.
La décontamination digestive sélective (DDS) ou la décontamination oropharyngée sélective (DOS) est une mesure de prévention des infections chez les patients en soins intensifs qui est établie dans tous dans les pays germanophones.
Réduire la fièvre ou ne pas la réduire? La question ne devrait même plus se poser. Dans une méta-analyse de 2018, une réduction active de la fièvre n’a eu aucune incidence sur la mortalité.
932 272 personnes sont décédées en Allemagne en 2017, dont environ la moitié au cours d’un séjour hospitalier. Au sein de l’hôpital, c’est au service de soins intensifs que la grande majorité des patients a perdu la vie. Lorsqu’une personne est traitée en soins intensifs, ses proches font face à d’énormes défis.
Le sepsis est la cause la plus fréquente d’atteinte rénale aiguë chez les patients en état critique, puisqu’il représente 70% des cas. Environ 20% des patients en soins intensifs ont besoin d’un traitement de substitution rénale (TSR), soit quatre fois plus que la moyenne.
La définition d’un bas débit cardiaque se base sur une valeur entre <2,4 l/min/m2 et 2,2 l/min/m2, bien qu’on ne sache pas précisément à partir de quelle valeur un index cardiaque doit être considéré comme normal. Une étude menée sur des patients sans problème cardiaque a démontré un vaste éventail de valeurs.
En 1980 fut décrit un traitement à haute dose d’un délirum post-opératoire par l’halopéridol. Cette substance appartient aujourd’hui au répertoire standard de la médecine intensive. Il semble indétrônable en raison de sa disponibilité parentérale et représente ainsi le neuroleptique privilégié en cas de troubles du passage gastro-intestinal.
La prophylaxie médicamenteuse de l’ulcère de stress à l’aide d’inhibiteurs de la pompe à protons ou d’antihistaminiques H2 appartient depuis des années aux mesures thérapeutiques de base en soins intensifs. On justifie cette prévention par le fait que presque tous les patients traités en soins intensifs présentent un ou plusieurs facteurs de risque établis d’une hémorragie gastro-intestinale supérieure.
Depuis quelques années, l’individualisation du traitement est devenue le maître mot de la médecine intensive. Rétrospectivement, il convient de se demander pourquoi on a par le passé traité des maladies plutôt que des malades, c’est-à-dire des individus. On a aujourd’hui beaucoup de mal à comprendre pourquoi le patient, dans toute sa spécificité individuelle, n’a pas toujours été au centre du traitement.
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