INTENSIV-News
Depuis quelques années, l’individualisation du traitement est devenue le
maître mot de la médecine intensive. Rétrospectivement, il convient de
se demander pourquoi on a par le passé traité des maladies plutôt que
des malades, c’est-à-dire des individus. On a aujourd’hui beaucoup de
mal à comprendre pourquoi le patient, dans toute sa spécificité
individuelle, n’a pas toujours été au centre du traitement.
Pendant
des décennies, la moyenne était la valeur essentielle sur laquelle nous
nous basions pour définir les pathologies et leur traitement. Nous
devons maintenant nous départir de ce dogme de la moyenne en tant que
valeur «vraie» qui est appliqué depuis un siècle dans les sciences
humaines et considérer la valeur individuelle non pas comme un écart,
mais comme un paramètre pertinent pour le patient. Claude Bernard, l’un
des pères fondateurs très respectés de la médecine moderne, disait déjà
qu’il ne fallait pas traiter le patient «avec des moyennes», mais
seulement «avec des moyens».
Pendant des décennies, nous avons
d’abord traité des valeurs biologiques, puis des maladies, mais pas des
personnes malades... et c’est encore en grande partie le cas
aujourd’hui. Les choses se sont même compliquées: la médecine intensive
moderne a «inventé» des syndromes tels que le SDRA, l’IRA ou le SDMV et
ce sont aujourd’hui ces syndromes que nous traitons. Un syndrome n’est
pourtant pas une maladie, mais un tableau de symptômes cliniques ayant
des origines étiologiques très différentes.
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Tags: intensiv-news intensivmedizin individualisierte therapie syndrome symptome präzisionsmedizin french
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