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Myorelaxation en phase précoce de SDRA:

le vin vieux dans des outres neuves?


Neuromuscular blockers in early acute respiratory distress syndrome.

Papazian L, Forel JM, Gacouin A, et al.                                                                                                                   N Engl J Med 2010; 363:1107-16

Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes, Centre National de la Recherche Scientifique-Unité Mixte de Recherche 6236, Université de la Méditerranée Aix-Marseille II, Marseille, France.


Dans les années 1980, le concept d’une ventilation avec protection des poumons n’était pas encore développé. On pratiquait la ventilation mécanique avec des volumes tidaux relativement élevés et de faibles valeurs de PEEP. En l’absence de modes de ventilation élaborés pour la respi­ration spontanée, la lutte entre le patient et le respirateur était cliniquement à l’ordre du jour. Il est donc compréhensible que l’administration de myorelaxants était recommandée pour le traitement du SDRA dans la pratique.

Par la suite, de nouveaux acquis scientifiques et techniques ont permis une évolution de la stratégie de ventilation. La protection pulmonaire, l’hypercapnie acceptable et les techniques de recrutement ont entraîné un grand changement de paradigme. C’est dans ce contexte qu’une étude avait constaté que parmi les patients sous ventilation mécanique pendant 48 h, le groupe ayant reçu des myorelaxants atteignait un meilleur taux de survie que le groupe sous placebo. Un effet directement protecteur de la myorelaxation sur les poumons est peu probable, d’autant plus que les paramètres de ventilation considérés comme déterminants essentiels de la détérioration pulmonaire – par exemple pression plateau inspiratoire et volumes tidaux élevés – étaient identiques dans les deux groupes. La supposition d’effets directement antiinflammatoires du cisatracurium est plutôt improbable. La seule hypothèse qui reste est donc que la myorelaxation dans les phases précoces d’un SDRA empêche le patient de se battre avec le respirateur et permet ainsi une protection indirecte des poumons.

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Tags: intensiv-news beatmung ards muskelrelaxation 

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