Oxygénothérapie nasale à haut débit:

Les effets salvateurs de l'oxygène ont été décrits pour la première fois en 1890 chez des patients atteints d'une pneumonie dont l'évolution aurait sinon été fatale. Dans les décennies suivantes, on a pu observer une marche triomphale de l'oxygène en médecine. Mais les limites de son utilisation ont également été comprises. Ainsi, une insufflation nasale d'oxygène ne permet d'atteindre au maximum que 40% de concentration dans la trachée. L'assèchement et gonflement des muqueuses était également un problème.

On ne dispose pas de données concernant la réduction de la mortalité par l'administration de concentrations élevées d'oxygène. Face aux taux élevés d'échecs, le recours à la ventilation non invasive (VNI) fait l'objet de controverses.