Survivre du côté obscur?

Le seul but de la médecine de soins intensifs est d’assurer la survie, mais ce n’est pas suffisant. La question de la qualité de vie après un séjour en soins intensifs se pose donc de plus en plus. La complexité du terme «qualité de vie» contraste avec le paramètre «mortalité», qui est lui on ne peut plus clair et facile à saisir. En fin de compte, ce qui est importe le plus au patient, c’est généralement de savoir dans quelle mesure un retour à son ancienne vie sera possible après un traitement médical intensif.

Les éventuelles répercussions psychologiques, cognitives ou sociales sont résumées sous le terme «Post Intensive Care Syndrom» (PICS, syndrome post-réanimation).