Le choc cardiogénique iatrogène:

Après l’introduction des unités de surveillance au début des années 60, avec la possibilité d’identifier et traiter immédiatement les arythmies menaçant la vie dans la phase aiguë après un infarctus du myocarde, le choc cardiogénique reste la cause de décès la plus fréquente des patients ayant subi un infarctus aigu du myocarde.

Sur le plan pathogénétique, le choc cardiogénique est dû à des facteurs myogènes, mécaniques ou rythmogènes. L’insuffisance ventriculaire gauche joue le rôle principal. Une insuffisance isolée du cœur droit n’est trouvée que dans un faible nombre de cas. Les causes mécaniques les plus importantes sont une insuffisance mitrale, une rupture du septum interventriculaire et une tamponnade cardiaque.