INTENSIV-News
Au début des études de médecine, chaque étudiant est obligé d'apprendre
systématiquement les éléments de la cellule humaine. À côté du réticulum
endoplasmique, de l'appareil de Golgi et de nombreux autres organites
de la cellule, il y avait aussi les mitochondries. Celles-ci étaient
faciles à apprendre, puisqu'elle avaient clairement une fonction bien
définie de centrale d'énergie interne et de multitalent métabolique. Ce
qui est beaucoup moins connu, c'est qu'on a déjà décrit plus de 100
maladies congénitales des mitochondries, qui se manifestent généralement
sur le plan clinique par une perturbation de fonctions cardiaques et/ou
néonatales chez les enfants affectés, c'est-à-dire essentiellement dans
des organes se distinguant par un besoin particulièrement élevé
d'énergie au sein du corps.
Nous savons que les mitochondries ont
leur propre ADN double brin dans leur matrice intérieure et qu'elles
n'ont néanmoins pas besoin de noyau. Le processus d'hérédité est
particulièrement intéressant. À l'exception de mutations ponctuelles,
les maladies proviennent toujours de la mère. Nous devons supposer que
les mitochondries étaient à l'origine des bactéries qui se sont
introduites il y a des millions d'années dans les précurseurs de
cellules animales et s'y sont installées dans le cadre d'une alliance
symbiotique. Une découverte spectaculaire dans ce contexte a été que les
mitochondries sont en large mesure impliquées dans l'initiation du
processus inflammatoire. La voie pathogénétique d'une inflammation
classique due à une infection repose sur la réaction des cellules du
corps à des composants bactériens tels que des endotoxines ou des
parties de l'ADN.
Wir wollen Fachärzte und Pfleger topaktuell und wissenschaftlich fundiert über Studien, fachspezifische Entwicklungen und deren praktische Umsetzung informieren, um sie in ihrer Arbeit und Fortbildung zu unterstützen.
Wählen Sie dazu bitte Ihr Land aus.