Insulinothérapie intensifiée:

Jusqu’à 90% des patients sous soins intensifs développent une hyperglycémie à cause des modifications dues au stress dans le cadre de la maladie critique. Ce phénomène a longtemps été considéré comme une adaptation physiologique nécessaire et n’exigeant donc guère d’interventions. Il a cependant été démontré ensuite qu’une régulation restrictive de la glycémie à un niveau cible de 80 à 100 mg/dl permettait une réduction significative de la mortalité. On suppose que cet effet est dû à une prévention d’effets toxiques. Une glycémie élevée a été mise en rapport également avec une activation de la coagulation et de cascades de signalisation pro-inflammatoires pouvant détériorer la microcirculation.

Plusieurs analyses ont montré qu’une insulinothérapie intensifiée baisse significativement les coûts en raccourcissant la durée de séjour et en réduisant les frais de médicaments et de laboratoire.