Potassium lors d'infarctus du myocarde:

Le potassium joue un rôle essentiel pour l'équilibre électrochimique des cellules et la stabilité du potentiel membranaire de repos. La plus grande partie du potassium total du corps est intracellulaire. Une hypokaliémie est généralement associée à une hyperpolarisation de la membrane cellulaire, ce qui accroît la prédisposition aux arythmies, tandis qu'une hyperkaliémie importante peut provoquer une asystolie.

La plus faible incidence d'arythmies est observée à des taux de 3,4 à 4,5 mmol/l. Une augmentation significative n'est observée qu'à partir de taux inférieurs à 3 ou supérieurs à 5. Un faible taux sérique de potassium autour de 3,5 à 4,0 semble plus favorable à la survie chez les patients ayant subi un infarctus du myocarde. Cette observation est en opposition à la pratique usuelle d'une substitution en potassium dans ce domaine. L'écart entre l'incidence d'arythmies et la mortalité en fonction du taux sérique de potassium permet d'ima­giner d'autres interprétations. Une supposition serait que ces diagnostics sont moins souvent codés que survenus. C'est le handicap de toutes les bases de données, où le résultat dépend de la qualité de la documentation.